Type de parcelle Nbre % surface déclarée ----------------------------------------------------------------- grande (type 1) 27 12,6 % homogène en herbe (type 2) 2 372 72,3 % étroites hétérogènes (type3) 216 3,5 % à dominante "minérale" (type 4) 24 1,0 % hétérogènes moyennes (type 5) 251 9,9 % hors zone inondable (type 9) 32 0,7 % trop petites pour le traitement 2 ----------------------------------------------------------------- Total 2 924
Ces informations sont disponibles parcelle par parcelle dans le S.I.G. et ont été ré-exploitées dans la base de données des déclarations pour aboutir à des listes de parcelles reportées par catégories, ou par exploitant et comportant des indications de ratio.
Ce rapport RT ne devrait pas être inférieur à 1. Une dérive est cependant possible en fonction de la différence fréquente entre la contenance cadastrale des parcelles et la surface topographique recalculée dans le SIG.
C'est cette représentation synthétique des informations extrêmement nombreuses qui se révèle utile pour la gestion des aspects écologiques de la procédure :
carte des parcelles déclarées en herbe,
indice de végétation moyen par parcelle déclarée,
coefficient de forme des parcelles déclarées,
classement final des parcelles déclarées,
9 plans parcellaires au 1/5 000 couvrant l'ensemble de la zone d'étude ont également été édités.
Vous pouvez vous rendre compte de la rélité de terrain sur un certain nombre de photographies dont la localisation est l'angle de prise de vue sont présentées sur la zone d'étude.
La contiguïté de parcelles de formes et de tailles comparables et l'absence de bornes visibles, rendent le repérage de terrain souvent difficile, même en disposant de documents superposant la classification, le parcellaire cadastral et une carte topographique IGN (1/25 000 ).
Les parcelles en herbe (type 2) représentent 80 % des parcelles déclarées, leur concentration est bien comparable avec la localisation des grands ensembles prairiaux identifiés par les classifications de mars 1989 ou de mai 1991. Elles ne se superposent pas aux espaces boisés et des prairies isolées dans la classification se détectent aisément dans la carte des classements.
Comme prévu, les parcelles étroites sont le plus souvent isolées ou déportées en bordure des îlots prairiaux. Elles sont d'ailleurs difficilement perceptibles au 1/45 000.
L'ensemble des traitements sur le parcellaire, l'intégration des déclarations ont été traités avec les outils "vecteurs" et de base de données disponibles dans ArcInfo.
Les traitements d'analyse entre le parcellaire et les données satellitales ont été gérés à l'aide du module "raster" d'analyse spatiale : GRID.
Le langage AML a été utilisé afin de réaliser une application automatique depuis la mise à disposition du parcellaire aggloméré et des données SPOT brutes sur support CD-ROM, jusqu'à la production des cartes.
Les délais de traitement pour le classement des parcelles déclarées peuvent être évalués ainsi :
Mise en forme des données SPOT brutes 2 heures Calcul des données de base 4 heures Classification par parcelle 2 heures Composition des cartes 2 heures Edition des cartes 6 heures Total 16 heures
On peut donc considérer que pour chaque année de gestion, après mise à jour des déclarations et du cadastre (ce qui relève d'ailleurs de missions d'autres services ou organismes), une scène SPOT peut être exploitée en une journée pour procéder à l'évaluation de la procédure d'extensification des cultures.
Coût au tarif 1994 en francs TTC Coût total parcellaire aggloméré ............. 210 000 Coût par parcelle ................................. 11 Coût par section ............................... 1 050 Coût par hectare .................................. 14 Coût par km2 ................................... 1 400
En l'occurrence c'est un CD-ROM SPOT VIEW BASIC XS d'une valeur T.T.C. de 40 000 francs qui a été utilisé. Les coûts extérieurs du traitement sont dans ce cas de :
La constitution du parcellaire aggloméré à usage administratif (PARAGUA) numérisé représente la plus grosse part des coûts (84%) pour la première campagne de traitement, en dehors des frais de fonctionnement du site S.I.G.
Dans une prospective assez large, et en dépassant le strict cadre financier[6] on peut considérer que la numérisation et la mise à jour du parcellaire administratif relève des missions, des objectifs et des besoins d'autres organismes, et que son coût devrait être supporté par les différents partenaires.
Dans le même ordre d'idées, une scène SPOT peut être exploitée au sein d'une bibliothèque régionale et réexploitée pour d'autres procédures.
D'autre part ces montants sont à comparer avec le total des financements apportés depuis 1988 pour mettre en oeuvre la procédure et rémunérer les contrats.